A ce jour 24 Novembre 2015, s’est tenue dans les locaux du bureau régional de DISOP-Cameroun à Yaoundé, la 2ème réunion du Conseil d’Administration de la plateforme Pro-CEFFA sous la présidence du PCA, Mme MARIAM HAMAN ADAMA, ont pris part à cette importante rencontre les administrateurs notamment le Vice président, le Secrétaire-Trésorier, le Conseiller et le Secrétaire Permanent provisoire. Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour (voir en annexe).
S’agissant du 1er point inscrit à l’ordre du jour, les participants après leurs installations et échanges de civilités, ont suivi avec attention le mot d’ouverture du PCA qui a souhaité la bienvenue à tous les membres du Conseil d’Administration suivi par la présentation de l’ordre du jour qui a été adopté par l’ensemble des participants.
Le secrétaire-trésorier a lu le PV du 1er CA, il ressort de cette lecture que le fond est bien mais il faudra corriger quelques fautes de saisie, il a été recommandé qu’après correction, le PV devra être signé et classer dans les archives de la Pro-CEFFA.
Le dossier de légalisation de la Plateforme Pro-CEFFA a été déposé à la préfecture du Mfoundi le 13 Novembre 2015 pour la légalisation. La PCA a remercié le Conseiller monsieur AMBASSA pour le travail abattu, et a souhaité qu’il y ait un suivi rapproché de ce dossier auprès de la préfecture du Mfoundi.
Le Directeur Régional de DISOP -Cameroun a proposé le logo, cette proposition a fait l’objet de discutions il reste à peaufiner ce logo « Il s’agit d’un jeune qui cherche son avenir dans une piste tortueuse » va contacter un infographe qui après son travail nous l’enverra pour validation.
Trois cachets devront être fabriqués donc un cachet pour la PCA, un cachet pour le secrétaire-trésorier et un cachet pour le secrétariat permanent.
pro-ceffa@gmail.com pour ce qui concerne la boîte postale de DISOP-Cameroun sera toujours utilisée par la PRO-CEFFA. Pour ce concerne la création du site web, il faudra mettre plus de temps pour le concevoir, néanmoins nous allons commencés par une page FACEBOOK.
Un secrétaire permanent doit être recruté en janvier 2016, il faudra dans ce sens, définir son profil, lancer un appel à candidature, rencontrer des candidats pour des entretiens. Après son recrutement, le SP aura pour priorité la finalisation du règlement de la Pro-CEFFA et l’élaboration du manuel des procédures de gestion administrative, comptable et financière.
Le PCA devra adresser une correspondance aux membres de la Pro-CEFFA sur les taux d’adhésions fixé à 100 000 F CFA et les cotisations annuelles à 50 000 FCFA. Et les modalités de paiement lorsque le compte bancaire sera ouvert.
Chacun des axes est présenté avec l’ensemble des activités à mener, la période de réalisation, les personnes impliquées et le budget qui sera élaboré de manière détailler par monsieur EDGAR ACEVODO comptable et assistant au Directeur régional de DISOP-Cameroun « Voir plan d’action et budget en annexe ».
Le Directeur Régional de DISOP Cameroun a déclaré que les démarches sont très avancées avec le MINESEC qui est très intéressé par les IFER et non les EFA La vision de travail de DISOP-Cameroun avec le MINESEC porte sur les IFER et les EFA avec le temps deviendront des IFER. Les dossiers des trois IFER de Mokolo, de NKAMBE et de Bertoua doivent être travaillés par le secrétariat permanent et déposés au MINESEC pour reconnaissance ce sera un des résultats pour DISOP et la plateforme.
Quant au MINEFOP, les discussions ne sont pas encore véritablement engagées au niveau central, par contre, dans les régions, les promoteurs des EFA ont développé déjà une bonne collaboration avec les délégations du MINEFOP. Par ailleurs les promoteurs devront établir des partenariats avec les communes pour la pérennisation des activités des CEFFA.
Deux visites d’échange seront organisées à l’IFER de NKambé et Mokolo ou il y a déjà des bons résultats, ce la permettra d’avoir une idée précise sur le fonctionnement de ces institutions. La visite à l’IFER de Bertoua n’est nécessaire car il est encore à ses débuts.
Il s’agira de donner un bagage intellectuel pour pouvoir agir et de donner des informations de base à chaque membre de Pro-CEFFA avant l’élaboration du document martyr pour leur permettre d’agir efficacement. C’est à cet effet que deux ateliers de formation seront organisés sur l’autonomisation des CEFFA et les aspects genre et environnement. On a un bon budget pour ça. Ces ateliers de formation des membres de la plate forme seront organisés de manière combinée en réduisant les dépenses, évitant beaucoup de déplacements pour des membres.
Une base des données sur l’identification des besoins en formation des promoteurs avait été faite l’année dernière avec Levy dans le cadre de l’évaluation OCSAT, une formation sur l’évaluation des besoins n’a plus de raison d’être. L’ordre de jour étant épuisé, la 2ème session du Conseil d’Administration de la Pro-CEFFA s’est achevée à 17 heures sur une note de satisfaction. Les membres du CA devraient donc préparés des arguments valables pour la rencontre avec le Directeur le lendemain.
Première séance de travail entre les membres du CA et le Directeur de DISOP
Le 25 Novembre 2015, s’est tenues dans les locaux du Bureau régional de DISOP-Cameroun, deux séances de travail. Le PCA a commencé la séance de travail en souhaitant la bienvenue à monsieur le Directeur et à tous les participants. Par la suite, elle présenté les principaux points inscrits à l’ordre du jour à savoir ; La présentation de la plate forme, les propositions sur le plan d’action 2016 et les observations faites sur le guide de cadrage du nouveau programme 2017-2021,
Dans son propos la PCA a présenté la plate forme, comme étant un cadre de concertation des acteurs de la société civile œuvrant dans la formation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes entre les pouvoirs publics et partenaires au développement qui compte 17 membres fondateurs, ses objectifs et les raisons qui ont motivé la création de la plate forme, ses activités, le processus qui a conduit à la mise sur pied des instances de gouvernance en l’occurrence le CA et le commissariat aux comptes. Le PCA a dans son propos remercié DISOP Cameroun pour son soutien et l’accompagnement du processus de mise en place de la Pro-CEFFA, a tenu à préciser que la volonté des membre de la plate forme est d’aller vers son indépendance, son autonomisation donc chacun membre ayant son identité propre.
Il a dit que la pédagogie de l’alternance existe depuis long temps, et qu’il faudra mettre tout le monde sur la même table, il a précisé qu’il est très content de travailler avec différents réseaux et plusieurs partenaires, harmoniser la démarche et avoir une vision partagée, demandé qu’il faudrait éviter de créer une structure hiérarchique avec une logique de pouvoir qui est source de conflits, mais plutôt quelque de souple qui intègres les grands réseaux pour éviter que ceux-ci se mettent à l’écart. La CNEFAC doit avoir un grand rôle à jouer dans la plate forme. Il fallait qu’elle soit représentée au CA. Nous avons tout de même noté que la CNEFAC assisté à l’AGO mais elle ne s’est porté candidate à aucun poste, elle reste tout de même membre de la Pro-CEFFA.
Les doléances du CA ont porté sur l’amélioration du statut social du personnel des CEFFA, que les contrats des délégués pédagogiques et du secrétaire permanent soient signés par le CA et plus DISOP-Cameroun, l’organisation de deux ateliers de formation sur l’autonomisation, le genre et l’environnement, le renforcement des capacités des maîtres de stage. Le Directeur a demandé de revoir les plan de travail personnels pour les concilier avec le plan d’action du CA qui semble surchargé car, dira-t-il il ne faudra pas abandonner les activités du terrain au détriment de la Pro-CEFFA (voir le plan d’action en annexe).
Pour ce qui concerne le Secrétaire Permanent, le Directeur a souhaité qu’il n’ait pas trop de pouvoir, car sa fonction se trouve être la facilitation, la coordination, mais ne pas qu’il soit secrétaire général. Il a demandé d’établir un organigramme clair qui défini les rôles et responsivités des différentes instances de la Pro-CEFFA, il demandé de recruter un personnel qualifié en pédagogie de l’alternance pour ne plus recommencer tout le processus à zéro. Son profil doit être bien défini avec ses rôles et responsabilités. L’administration de la plate forme doit être allégée. DISOP- Cameroun doit continuer a accompagner la PRO-CEFFA dans les aspects administratifs et financiers.
Les propositions du CA ont porté sur renforcement des promoteurs des CEFFA sur l’autonomisation, les aspects genre et environnement, la formation des capacités des maitres de stage sur le plan technique et organisationnel, la collaboration entre les CEFFA et les communes à la base, il était également question d’améliorer le statut salarial du personnel des CEFFA, mais et aussi que contrats de travail des délégués pédagogiques et du secrétaire permanent soient signés par le CA.
Prenant la parole à son tour, le Directeur est d’accord pour l’augmentation de la rémunération du personnel, il a souhaité que ce personnel soit payer par virement bancaire pour plus de transparence et permettre à ceux de bénéficier des facilités qu’offrent les banques en matière par exemple de crédit. Il a estimé que le plan d’action du CA est ambition, et qu’il faudrait trouver d’autres partenaires, il faudra se faire connaître par les bailleurs de fonds pour le financement des infrastructures, la formation des adultes. Pour finir le Directeur a demandé de paufiner les plans de formation en fonction de nos publics cibles et voir quels types de formation peuvent aller avec le MINESEC et ceux qui peuvent aller avec le MINEFOP.
C’est à 14 heures 30 minutes que le deuxième a commencé, d’abord par la présentation des trois promoteurs des CEFFA non agricole il s’agit de l’ASAD, le CODAS Caritas de Douala et ADEFE NLATI de Baré Bakem par Nkongsamba.
Le plan de formation est surchargé par les matières d’enseignement général, le manque de délégué pédagogique pour les métiers non agricole, les maitres de stage exigent une rémunération, l’absence de référentiels pour la coiffure et la restauration.et les apprenants veulent plus de pratique que la théorie. Des solutions proposées étaient entre autres : L’adaptation de l’enseignement général aux métiers de base, le recrutement d’un délégué pédagogique spécialisé, le payement d’une indemnité aux maîtres de stage, la création des ateliers d’application pratique, l’accompagnement des EFA+ dans l’élaboration des référentiels des métiers de coiffure et hôtellerie/restauration. En perspective les EFA+ devront préparer pendant une durée de 4 ans les apprenants aux examens des CAP industriels et commerciaux.
Après la présentation des difficultés rencontrées et des solutions préconisées, monsieur Hervé MOUDIO, délégué pédagogique a reconnu que les maîtres stage posent vraiment un problème et qu’il faudrait renforcer leurs compétences, mais il s’est interrogé sur le fait qu’il faille mettre à disposition un délégué pédagogique par matière, et que la période de deux semaines d’alternance doit être respecté par tous les CEFFA, sinon poursuit-il on ne saura à la fin quel genre d’alternance on aura appliqué. Monsieur Benoît BRIWE à son tour a demandé aux promoteurs des CEFFA non agricole de pratique la vraie alternance.
Pour le CODAS Caritas de Douala, il faudra respecter les spécificités de chaque localité, et que le financement de DISOP ne devrait pas être conditionné par l’application de la pédagogique par alternance mais mettre l’accent sur la formation et l’insertion socio professionnelle. Le conseiller monsieur AMBASSA François a proposé aux promoteurs de se rapprocher du FNE pour solliciter des bourses de formation pour des apprenantes.
Les promoteurs des EF+ ont trouvé que la pédagogie par alternance est très importante, mais elle nécessite des adaptations compte tenu du faite que parfois les apprenants passent deux semaines sans rien faire, les maîtres de stage eux-mêmes n’ayant pas à tout moment les clients pour s’occuper. Alors que pour des filières agricoles, chaque apprenant avant d’arriver à l’EFA connaît plus ou moins tenir la machette et la houe ce qui n’est pas le cas pour la couture par exemple ou une fille de la 1ère année qui ne sait pas encore pédaler la machine à coudre ne va pas dès les premiers mois de cours apprendre à le faire auprès du maître de stage.
Le directeur a donné son accord pour la création des ateliers d’application pour avoir plus temps pour la pratique au centre. La première année devra passer 3 semaines au centre et deux semaines en MSP, pour ce faire il faudra reprendre les débats sur ce sujet avec les délégués pédagogiques. Les échanges se sont achevés sur une note de satisfaction générale.
Fait à Yaoundé, le 26 Novembre 2015
Le rapporteur, Le PCA,
INAK Martin Jules Mme MARIAM HAMAN ADAMA