J’ai un rêve, celui de « donner la possibilité aux jeunes camerounais, de toutes les couches sociales, filles et garçons, d’apprendre un métier et de vivre décemment ». Ce rêve est partagé par tous les acteurs de la formation par alternance réunis au sein de la Plateforme pour la Promotion des Centres Educatifs Familiaux de Formation par Alternance au Cameroun (PROCEFFA). Et, de fait, « quand on rêve à plusieurs, cela devient réalité ».
Au Cameroun, le chômage des jeunes constitue un véritable frein au développement socio-économique ; plus de 70% des jeunes en sont touchés. Ce chômage est entre autres la conséquence de l’inadéquation entre la formation et l’emploi. Le système éducatif est plus orienté vers l’obtention des diplômes que vers l’entreprenariat. Malgré les nombreuses initiatives des pouvoirs publics, cette situation demeure préoccupante.
Dix-et-sept (17) organisations de la société civile camerounaise (ACOHOF, ADD, ADEFE-NLATI, APASCAM, APR LB, ASAD, CDD, CNEFAC, CODAS Caritas Bertoua, CODAS Caritas Douala, CODAS Caritas N’Gaoundéré, COPRESSA, CROPSEC, FEMAFARC, FEREFAN, SAMACCOL, Social Welfare – Caritas Kumbo), membres de la Plateforme PROCEFFA, ont ainsi choisi d’œuvrer ensemble pour inverser cette tendance.
Nos Centres Educatifs Familiaux de Formation par Alternance (CEFFA), offrant des formations dans des filières diverses (Exploitant Agricole, Industrie d’Habillement, Esthétique-Coiffure, Hôtellerie-Restauration, Technologies Appliquées…), ont pour vocation commune d’assurer la formation intégrale du jeune pour en faire un véritable acteur du développement socio-économique durable dans son milieu de vie.
Le fil conducteur de la formation dans les CEFFA est l’alternance. Cette pédagogie de l’alternance, peu conventionnelle, réconcilie théorie et pratique, abstrait et concret, savoir et savoir-faire, séjour en milieu socio-professionnel (MSP) et séjour en centre de formation (CEFFA). L’alternance comme système de formation est, sans aucun doute, le moyen le plus sûr de donner aux jeunes les qualifications requises pour s’auto-employer, pour accéder à un emploi décent, ou encore pour poursuivre leur formation.
Les premiers résultats obtenus, de nombreux jeunes formés ayant trouvé un emploi décent ou en voie de création d’une micro-entreprise rurale, nous confortent dans nos convictions, celles d’avoir enfin trouvé la bonne formule en matière de formation et d’insertion socio-professionnelle des jeunes ; gage d’un avenir meilleur pour tous.
La tâche n’est pas aisée, le chemin parsemé d’embûches, nous en sommes conscients ; mais nous sommes plus que jamais déterminés, au sein de la PROCEFFA, à accomplir jusqu’au bout notre mission en faveur des jeunes.
Mariam HAMAN ADAMA
Présidente
PROCEFFA PLATFOR
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